Pressenza Santiago, le 03/06/2010. L’objectif des actions, qu’elles soient grandes ou petites, est de démontrer qu’il existe un large soutien populaire pour une convention sur les armes nucléaires.

Le 5 juin est stratégiquement la meilleure date pour cette action. C’est le samedi qui suit la conférence de révision du traité de non-prolifération, l’occasion de répondre à la conclusion de la conférence partout dans le monde.

Si cette conférence échoue, comme en 2005, il s’agira de réaliser une demande urgente aux pays de travailler pour une convention sur les armes nucléaires. Si par contre la conférence est un succès, ce sera alors l’occasion de profiter de l’enthousiasme généré pour l’abolition lors de cette conférence et d’aller au-delà, en encourageant une action rapide.

Dans les deux cas, les événements interviendront au moment juste, propice pour le changement. Le 5 juin est aussi la journée mondiale de l’environnement. Les armes nucléaires, comme le changement climatique, menacent le futur même de la planète.

Actuellement, neuf pays disposent d’armes nucléaires : les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume Uni, la Chine, Israël, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord. Parmi les 23.300 armes nucléaires présentes dans le monde actuellement, plus de 2.000 sont maintenues en état d’alerte et peuvent être utilisées endéans les minutes suivant un ordre. L’abolition est le seul moyen de garantir qu’elles ne seront plus jamais utilisées.