PRESSENZA Londres, 12/05/2010 Aujourd’hui encore, dans certains pays, on punit durement ceux qui refusent de participer à une guerre, que cela soit pour des raisons religieuses ou idéologiques ; ce droit humain n’est pas reconnu, bien qu’il ait été consacré comme tel par la Commission de l’ONU pour les droits de l’homme, dans sa résolution 1998/77.

Plus récemment, d’autres formes d’objection de conscience ont fait leur apparition, comme le droit de détourner une partie des impôts personnels qui servent à financer la guerre ou le budget militaire vers un fonds pour la paix ou pour la résolution de conflits par des moyens non violents (souvent appelé objection fiscale). Dans les pays où cette pratique n’est pas acceptée en tant que droit légal (comme c’est le cas au Royaume-Uni), certaines personnes ont été emprisonnées pour avoir conservé l’argent de leurs impôts.

Au cours de la manifestation de 2003, avant le début de la guerre en Iraq, beaucoup de personnes brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Pas en mon nom » ; autrement dit, ces personnes s’opposaient à la décision des États-Unis d’envahir un autre pays.

Pour avoir une vue d’ensemble sur la situation des objecteurs de conscience dans différents pays ou au cours de différentes guerres, rendez-vous à l’adresse suivante : http://en.wikipedia.org/wiki/Conscientious_objector (en anglais).

Traduction : Patricia Pépin / patricia.c.pepin@gmail.com