Par: Marianella Kloka

 

Que se passe-t-il quand nous dormons et rêvons ? Existe-t-il une façon de nous souvenir des images de nos rêves ? Pourrions-nous même orienter le contenu de nos rêves ? Notre corps est-il simplement au repos ou alors se développent-ils des processus beaucoup plus intéressants et, dans ce cas, lesquels ?

En commençant par ces questions simples et sur la base de la monographie de Pia Figueroa “Recherche sur le sommeil », et profitant de sa visite en Grèce, nous avons organisé un atelier de deux jours sur le monde onirique. Nous étudierons nos songes les 23 et 25 juin, à Athènes. Nous publions ici un bref entretien avec notre invitée :

MK: Pourquoi te paraît-il intéressant de travailler sur les rêves ?

PF: Je pense qu’il faut prendre en compte tout signe qui permette de découvrir en soi, en son for intérieur, ce qui inspire, oriente et donne du sens à la vie. Souvent, ces signaux apparaissent dans les rêves, car ces derniers répondent à la rationalité avec laquelle nous organisons nos tâches et actions, et sont dépourvus d’autocensure et de mensonge, ils traduisent fidèlement nos sentiments les plus sincères.

Comment as-tu commencé à les étudier ?

Comme partie d’un processus de connaissance de soi, basé sur les outils humanistes et aussi par la recherche, dans l’histoire humaine, d’antécédents de ce genre de choses.

Durant les jours de travail, apprendra-t-on à expliquer les rêves ?

Nous souhaitons que chacun tente de répondre à la question : « Pourquoi est-ce que je rêve de ça ? » Voyons si nous y parvenons !

Qui peut participer à ce travail ?

Toute personne sans distinction aucune. Il suffit d’éprouver un peu d’intérêt pour soi-même, rien de plus.

Beaucoup disent ne pas pouvoir se souvenir de leurs rêves au réveil. Y a-t-il un moyen de surmonter cet oubli ?

Il existe beaucoup de façons différentes de sauvegarder ces “oublis”, de rappeler les sentiments et images des rêves, les séquences oniriques avec toute leur plasticité et beauté. C’est comme faire de la plongée en mer, entrer dans un monde très suggestif et fascinant. Nous allons travailler avec différents procédés pour pouvoir nous réapproprier cette inspiration, si nécessaire à chacun aujourd’hui.

 

Traduction de l’espagnol  par  Nanette Onu