Les gouvernements de Bolivie, d’Equateur, du Nicaragua, de Cuba et d’Argentine ont manifesté ce mercredi leur solidarité avec le Venezuela face aux attaques de secteurs de la droite internationale qui prétendent renverser le gouvernement légitime du président Nicolas Maduro.

Lors de la réunion plénière du III° Sommet de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC) qui a eu lieu au Costa Rica, le président de Bolivie, Evo Morales, a réaffirmé son soutien au peuple et au Gouvernement vénézuéliens face à la guerre économique entreprise dans le pays par la droite nationale et internationale depuis 2013.

« Frère Maduro, toute notre solidarité. Nous sommes convaincus qu’après avoir échoué avec une agression politique, maintenant, ils sont venus avec une agression économique. ils continueront à échouer parce que nos peuples sont unis », a dit le Chef d’Etat bolivien.

Il a averti que l’empire nord-américain veut diviser les gouvernements de la région pour établir une domination politique, c’est pourquoi il a insisté sur la nécessité de maintenir l’unité des peuples d’Amérique Latine et des Caraïbes.

« Quand les peuples connaissent leur destin, leur proposition est basée sur les principes que nous ont laissés nos ancêtres. Quand on s’unit pour défendre la démocratie, la vie et la paix, il n’y a aucune force qui nous fait plier, ni empire qui nous vainque », a affirmé le président Morales.

Pour sa part, le président de l’Equateur, Rafael Correa, a exigé l’arrêt des guerres économiques comme celle que maintient la droite au Venezuela, qui comprennent l’accaparement, la spéculation, la contrebande et la pénurie pour créer le chaos dans la société et renverser des gouvernements légitimes comme celui du président de la République, Nicolas Maduro.

« Assez, des guerres économiques contre des pays comme le Venezuela », a déclaré Correa qui a ajouté que ces actions « nous rappellent assez bien la guerre économique de la bourgeoisie chilienne contre Salvador Allende, quand ils se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient pas vaincre dans les urnes, en étant largement battus en mars 1973 aux élections législatives ».

Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a aussi partagé le même position que Correa et a averti que les plans de conspiration contre le Venezuela sont de vieille date.

« Peut-être ne sont pas sorties les preuves du coup d’Etat contre (Hugo) Chavez que c’était le yankee qui était derrière, conspirant contre ce processus de liberté, de souveraineté, de générosité et ils ne se lassent pas de conspirer et ils continuent à conspirer. Nous voyons clairement comment ils essaient de répéter l’histoire du Chili, ils veulent répéter l’histoire du Chili avec le Venezuela. Ils appliquent le même schéma, ils veulent que cela finisse avec un coup d’Etat militaire, sanglant et brutal, comme celui qu’ont provoqué les yankees au Chili », a souligné Ortega.

En 1973, après les élections législatives au Chili qui n’ont pas été favorables à la droite, a commencé un plan d’attaque du gouvernement d’Allende, qui a compris une guerre économique identique à celle qu’affronte le Venezuela actuellement. Ces actions ont fini avec le renversement d’Allende en septembre de la même année.

Énergique condamnation

Le président de Cuba, Raúl Castro, s’est prononcé de la même façon, lors de la réunion plénière du III° Sommet de la CELAC. il a condamné les sanctions unilatérales imposées par les Etats-Unis au Venezuela et a affirmé son soutien à la Révolution Bolivarienne.

« Nous exprimons une condamnation énergique des sanctions unilatérales inacceptables et injustifiées imposées à la République Bolivarienne du Venezuela et de l’intervention extérieure permanente destinée à créer l’instabilité dans cette nation soeur », a-t-il déclaré.

Il a signalé que Cuba connaît « toutes ces histoires profondément pour les avoir supportées pendant plus de 50 ans ».

Pour sa part, le chancelier argentin, Héctor Timerman, a indiqué que son pays aussi est solidaire du Venezuela face aux attaques des Etats-Unis dont le gouvernement a signé, le 18 décembre dernier, une proposition de loi approuvée par le Sénat nord-américain avec laquelle on prétend sanctionner le Venezuela pour une soit-disant violation des Droits de l’Homme de la part de ceux qui ont contribué à freiner les actes de vandalisme et les actes terroristes stimulés par des partis politiques et des secteurs d’extrême droite, qui ont provoqué plus de 43 morts par assassinat.

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/pa%C3%ADses-latinoamericanos-se-solidarizan-venezuela-ante-ataques-derecha-internacional

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Traduction : Françoise Lopez pour cubasifranceprovence.over-blog.com

 

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